Voici aujourd'hui une journée particulière pour moi. Nous sommes le 11 août. Une journée supplémentaire à penser à toi. Mais une journée dans laquelle ma photo de profil WhatsApp prend tout son sens... une photo prise depuis une péniche avec toi à mes côtés.
J'ai pu te voir sur quelques photos ces derniers temps, depuis chez toi parmi les tiens. J'ai pu deviner que le voyage s'était bien déroulé pour tout le monde. Je suis heureux de penser que tu as pu du coup profiter ensuite des bons moments qui sont arrivés. Que ton angoisse a pu bien disparaitre pour enfin pleinement profiter de ton home sweet home.
Je t'ai vu aussi sur cette photo prise lors du mariage. Avec tes cousines je crois. Dieu que tu étais belle. Ravissante. A chavirer... C'est complètement fou.
Je n'en reviens pas de la chance que j'ai pu avoir en cette soirée d'il y a un an. Une soirée où il n'y avait eu qu'un contact, des regards... Puis d'autres choses... Mais d'abord ce commencement... J'y pense encore souvent tu sais. Je trouve que j'ai eu beaucoup de chances de vivre cela avec toi. Et même si les quelques jours d'après étaient chargés de souffrance, je me souviens de nos échanges à distance qui ont suivi, de tout ce que j'avais pu te livrer de moi. Chose que je ne fais pas facilement en fait. Je ne sais pas si tu t'en rends bien compte. Même si cela importe peu maintenant. Mais ces beaux moments vécus restent toujours en moi, avec beaucoup d'émotion. Les lettres que j'ai écrites aussi. A bien y penser, je n'ai pas souvenir d'avoir fait cela même jeune :-)
Tous les sentiments que j'ai pu avoir sont toujours là, présents. Et je suis heureux de les ressentir, toujours. Et aussi sans souffrance.
Je suis juste dans un sentiment mitigé depuis de nombreux jours maintenant. En mode "déçu de moi-même". Déçu de ne pas être à la hauteur, de ne pas avoir les bons mots tout le temps, de ne même pas pouvoir au moins être celui qui peut te réconforter à tous les coups lorsque tu en as besoin... C'est comme si la seule mission que je pouvais avoir à tes côtés était celle-là, celle d'un ami proche en qui tu peux avoir confiance pour te confier, livrer tes incertitudes. Mais que cette mission, je pouvais arriver à la foirer.
Je pense que tu ne m'en tiens pas rigueur aujourd'hui. Mais malgré tout c'est un problème qui je ressens quand même contre moi. S'il ne doit rester que ce type de relation entre nous, comment puis-je survivre si je me loupe autant comme cela m'arrive ? Tu es importante pour moi et je ne peux pas vraiment accepter de te décevoir comme je l'ai fait. Bien sûr j'arrive à surmonter cela. Mais c'est vraiment comme une blessure qui, même soignée, continue de me gratter, de me gêner. Les quelques mots où tu as écrit "tu as raison, il faut parfois bien choisir à qui on parle" ont raisonné fort en moi, m'ont bien fait me rendre compte de ma faiblesse. Du petit être insignifiant que je peux être. Et je n'aime pas être cela, quelqu'un de médiocre à tes yeux.
Evidemment, je ne peux pas être idéal tout le temps. Mais je préfère malgré tout te lire lorsque tu me dis merci, comme le jour où tu avais ton rdv pro. J'étais fier et heureux de lire ton "Exactement les mots que je voulais lire". Je me raccroche au fait que parfois je peux y arriver.
Je n'aime pas te décevoir. Ca compte pour moi. Cela me blesse en plein coeur. J'ai envie de me faire tout petit, de disparaître. Et c'est surtout comme te perdre. La seule manière de te garder autour de moi, pas loin, que tu ne t'éloignes pas trop, n'est-elle pas en étant quelqu'un sur qui tu peux compter ? Sur qui tu peux avoir confiance ? Ce n'est plus que la seule manière pour moi de faire partie de ta vie. Mais si je foire cela ?
En tout cas je t'aime. Toujours. C'est une évidence. Et rien de ce que je dis, même si je le dis mal ou que je suis tellement à côté de la plaque que je provoque l'effet inverse de ce que je voudrais, n'est fait pour te blesser. Je ne veux que participer à ce que tu vives bien, que je sois source de bonheur ou au moins de bien-être. Et non de quoi que ce soit de négatif. Rien de malveillant chez moi.
Comment mes mots en sont venus à écrire tout cela ? Je ne sais pas. Je voulais juste te dire encore une fois que tu es importante pour moi. Que tu me manques aussi et que je me redoute un peu moi-même. Redouter que moi, qui ne suis pas un parleur, j'en dise parfois encore de trop. Et de telle manière que je puisse te perdre. Je n'ai aucun ressentiment contre toi, même lorsque tu parles de ton "côté obscur" :-) C'est de ma maladresse que j'ai peur. Et je suis convaincu de l'être assez (maladroit) pour pouvoir te perdre (si ce n'est déjà fait).
En tout cas, voilà aujourd'hui une année écoulée, une année écoulée pour moi à savoir tout ce que mon coeur a senti, et sent encore. Tu es toujours aussi importante pour moi. Cela s'arrêtera le jour où j'aurai fait la maladresse de trop j'en ai peur, le jour où tu me feras comprendre une bonne fois pour toute qu'il faudra que je te lâche pour que tu puisses être plus heureuse sans moi qu'avec moi pas loin... Je redoute tellement cela.
Profite bien des tiens. Je le dis avec une complète sincérité. Je veux que tu sois heureuse. Et j'aimerai continuer à pouvoir apporter ma minuscule contribution à cela. J'espère pouvoir être à la hauteur longtemps de cela. Peut-être te faudra-t-il avoir parfois de l'indulgence, si jamais ma maladresse revient (et elle reviendra malheureusement). J'espère être l'homme le plus parfait que je pourrais l'être en tout cas. Pour toi. Jusqu'au jour (s'il n'est pas déjà venu) où tu n'en pourras plus de moi et que tu me laisseras alors seul dans mon univers.
Je suis heureux de me retourner sur cette année écoulée, tant j'ai vécu de belles choses et que j'aime tant en partager avec toi, même si elles peuvent maintenant être plus anodines. Mais j'aime les vivre malgré tout, du moment de ne pas être trop loin de toi.
Porte toi bien, toi que j'ai pu appeler mon sabor a mi. Et profite bien de ton papa.